Convergence(s) porte ce titre car ce qui rapproche est plus fort et plus précieux que ce qui éloigne. En ouvrant la parenthèse du pluriel, c’est comme si le spectacle – et finalement la vie – nous offrait à toutes et tous non pas un mais plusieurs moyens de se rapprocher davantage à l’autre. Cette altérité née dans un regard, dans un geste que l’on fait ou… que l’on décide d’ignorer.

L’énergie est palpable du début à la fin, il y a cette recherche d’équilibre dans le déséquilibre ; la force de l’attraction et de la distanciation (termes si souvent galvaudés dans notre actualité).

Même s’il suit des tableaux bien distincts et une construction technique et scénographique élaborée, le spectacle se veut un laboratoire constant d’improvisation(s). Le fil rouge du propos est tout ce qui nous rapproche et tout ce qui nous sépare de l’autre, de l’instant présent, des joies et des peines, des événements qui influent sur le cours de notre histoire, sur le cours de l’Histoire avec un grand « H ».